Tout est commerce

Dans notre monde, tout est commerce. Parce que tout est échange. Sauf la guerre, la violence, la destruction, qui sont en quelque sorte la négation, l'échec de l'échange.

Tout le quotidien de nos vies peut être examiné sous l'angle du commerce: le travail comme le loisir, le sommeil comme l'éveil, et aussi la nourriture, la santé, ...

Mais parfois les rapports sont tels que certains hommes, groupes d'hommes ou catégories d'hommes ne peuvent plus prendre part à l'échange. Parce que, notamment, ils sont en état de pauvreté ou de dépendance extrêmes. Ici peut intervenir le don. Mais le don a ses limites: un homme ne peut se contenter de toujours recevoir, il veut être partie prenante de l'échange.

Ceci est aussi vrai pour les échages immatériels (les idées, les sentiments, ...) que pour ceux de biens et services. L'histoire de l'humanité peut s'analyser comme une lente progression vers des échanges moins inégaux. C'est dans cette progression que s'inscrit le commerce équitable, défini comme suit en 2001

Le commerce équitable est un partenariat commercial fondé sur le dialogue, la transparence et le respect, dont l’objectif est de parvenir à une plus grande équité dans le commerce mondial. Il contribue au développement durable en offrant de meilleures conditions commerciales et en garantissant les droits des producteurs et des travailleurs marginalisés, tout particulièrement au Sud de la planète. Les organisations du commerce équitable (soutenues par les consommateurs) s’engagent activement à soutenir les producteurs, à sensibiliser l’opinion et à mener campagne en faveur de changements dans les règles et pratiques du commerce international conventionnel.

et bien décrit et discuté ICI.