A propos du moiNotons quelques importantes questions relatives au moi. IndividualismeUne chose est de revendiquer une forte personnalité, un "moi" fort. Autre chose, d'en faire le principe de toute vérité, en matière morale. C'est pourtant cette voie que choisit l'individualisme. On pourra consulter à ce propos le "Petit manuel individualiste", de Han Ryner.
On y trouvera une grande méfiance (conduisant à l'indifférence) vis-à-vis de toute société organisée (une réalité jugée inévitable, sur laquelle on ne peut agir qu'en soulevant les passions des foules). La nécessité du travail n'y est pas niée. On y prône l'indépendance de la morale et de la métaphysique, une métaphysique étant belle si elle n'est considérée que comme une explication parmi d'autres, et si elle explique toute chose par une "harmonieuse réduction à l'unité".
Individualisme et évolutionLa théorie de l'évolution met l'accent sur les espèces, non sur les individus. On n'a pas manqué d'y voir une source de dilemnes, voire de contradictions, en imaginant diverses situations où le sacrifice d'un individu peut être (ou non) positif pour la sauvegarde de l'espèce: certes, son ADN ne sera pas transmis, mais son sacrifice aura peut-être augmenté les chances que d'autres individus transmettent le leur. Brahmanisme et bouddhismeOriginaires de l'Inde, le brahmanisme et le bouddhisme visent notamment à la réunification de la personne individuelle et de l'univers, ce qui implique une certaine dissolution de la personne dans le Tout, et peut donc apparaître comme un anti-individualisme radical. Cependant, les choses ne sont pas si simples. Dans le bouddhisme zen, par exemple (Japon), est recherchée la réconciliation de soi avec soi, dans l'harmonie avec la nature. Voir par exemple ICI. Maladies de la personnalitéBeaucoup de psychoses sont
des maladies de la personnalité. Parmi celles où se
manifeste une certaine dégradation de l'individualité,
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