Le modèle planétaire
En 1909, le physicien anglais Ernest Rutherford et ses collaborateurs
bombardaient de très fines feuilles d'or au moyen de "particules
alpha". Ils constatèrent que la plupart traversaient
ces feuilles sans déviations notables, mais que 0,01% d'entre
elles y rebondissaient à contresens.
Ceci n'était pas compatible avec la conception, pronée
par Thomson, d'un atome informe
composé d'une sorte de pâte positive
piquetée l'électrons. Rutherford en conclut au
contraire que le "noyau "
de l'atome n'avait qu'1/100 000 ème du diamètre de
celui-ci, le reste étant du vide, dans lequel se mouvaient
les électrons.
(dans la conception de Rutherford, cependant,
les positions des électrons n'étaient pas aussi ordonnées
que le suggère le dessin ci-dessus, dont les proportions
sont de plus totalement fausses, vu ce qui est dit ci-dessus)
Rutherford put ainsi calculer la masse et la charge du noyau. Il
supposait celui-ci exclusivement composé de particules de
charge positive: les protons.
En 1912, James Chadwick, un autre physicien anglais, découvrit
que le noyau était aussi composé de neutrons,
de masse sensiblement égale aux protons, mais électriquement
neutres.
Le contenu de l'atome commençait à se préciser,
mais il restait beaucoup à découvrir quant à
son ordonnancement.
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