Ondes et nuages
L'image de l'atome héritée de Bohr
est celle d'un noyau chargé positivement, autour duquel gravitent
des électrons, chacun sur son orbite. Cette image s'est singulièrement
compliquée au cours des années 1920 et 30.
Premièrement, le physicien français Louis de
Broglie montra, dans sa thèse de 1924, que toute particule
peut aussi être considérée comme une onde dont
la longueur d'onde est
= h/p
où h est la Constante de Planck
et p est la quantité
de mouvement de la particule
Deuxièmement, le physicien autrichien Schrödinger établit
en 1925 une équation fondamentale apportant une réponse
à de nombreuses questions posées aux physiciens de
l'époque.
La conséquence de ces travaux est que désormais aucun
électron ne peut être considéré comme
se trouvant en un endroit donné (ni même sur une orbite
donnée) à un instant donné. Il faut, pour être
exact, considérer qu'un électron a une probabilité
de s'y trouver,
étant
une fonction
(r,t) du
lieu r (défini par des coordonnées appropriées)
et de l'instant t.
Malheureusement, on entre ici dans des développements mathématiques
demandant une formation avancée. La seule image concrète
que l'on puisse en tirer est celle du nuage d'électrons,
concrétisant des
orbitales ayant formes et orientations.
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