Le mythe de la caverne


Dans ces célèbres pages, Platon met dans la bouche de Socrate une saisissante description de la condition humaine.

Nous sommes, dit-il, comme des prisonniers enchaînés dans une caverne, assis au pied d'un mur. Derrière ce mur, assez haut, la clarté d'un feu éclaire des objets transportés à dos d'homme le long d'un chemin, de telle sorte que les prisonniers ne peuvent connaître ces objets que par l'ombre qu'en projette le feu sur la paroi de la caverne, face à eux.

Ces objets représentent la vraie réalité du monde intelligible. Ceux d'entre nous qui se libèrent de leurs chaînes et contemplent cette réalité dans la vraie lumière, d'abord éblouis, découvrent "tout au bout, la nature du Bien, qu'on a de la peine à voir, mais qui, une fois vue, apparaît au raisonnement comme étant en définitive la cause de toute rectitude et de toute beauté".


"Il faut avoir vu cela si l'on veut agir sagement, soit dans la vie privée, soit dans la vie publique". Les responsables publics doivent donc recevoir une formation adéquate, notamment une initiation progressive aux sciences.

Le Mythe de la caverne et ses prolongements pour la formation des dirigeants se trouvent au livre 7 de "La République" de Platon. Voir par exemple les Œuvres de Platon, La Pléiade (NRF), 1966, p. 1101.

 

Sur son site, Benoît Terrallidos évoque le Mythe de la caverne en images de synthèse animées

Le texte du Mythe, accompagné de commentaires, peut être consulté sur le site "Platon et ses dialogues", de Bernard SUZANNE.