La lumière: onde ET corpuscule
Alors, la lumière: onde, ou corpuscule?
Il était devenu évident, au début du XXème
siècle, que les deux approches étaient complémentaires,
chacune convenant à une catégorie de phénomènes.
Mais il fallut attendre de
Bröglie en 1924, avec sa "Mécanique ondulatoire",
pour que les deux points de vue puissent être conciliés
dans un même formalisme. de Bröglie montra en effet qu'une
longueur d'onde pouvait être associée à toute
particule, et même à tout corps matériel. Ceci
lui valut le prix Nobel en 1929.
Entretemps, en 1927, étaient survenues deux confirmations
expérimentales importantes de cette théorie:
d'une part, le physicien américain Compton montra que lors
de sa collision avec un électron
le photon se comportait effectivement comme une particule ("effet
Compton");
d'autre part, Thomson et Davisson mirent en évidence que
les électrons pouvaient subir un effet de diffraction:
l'électron pouvait donc, lui aussi, être considéré comme une onde!
Plus généralement, à tout corps matériel
on peut associer une onde, dont la longueur d'onde est
= h / p
où h est la "constante de Planck"
(voir ICI),
et p la "quantité
de mouvement" du corps.
dans le cas d'un corps ordinaire,
la quantité de mouvement est le produit de sa masse
par sa vitesse; pour le photon, dont la masse est supposée
nulle, la quantité de mouvement est égale à
son énergie E divisée par la vitese de la lumière.
Mais dans le cadre de la théorie de la relativité,
les choses se compliquent par la prise en compte de la "quantité
de mouvement relativiste".
Pour les corps ordinaires, ceci reste purement
théorique: seul le domaine des particules
est réellement concerné.
Vagues ou rayons
Ces deux conceptions de la lumière ont chacune
leur représentation, utile dans certains cas.
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Vagues sphériques
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Rayons rectilignes
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Par exemple, la représentation en vagues
convient bien pour l'étude de la diffraction;
celle en rayons, pour l'étude de la réflexion
ou de la réfraction.
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