Quantifier
Il nous arrive souvent, dans le langage courant, d'utiliser des
mots qui se réfèrent à des grandeurs.
Ainsi: beaucoup, peu, moins (que), plus (que), grand, immense,
petit, nombreux, myriades, très, gros, mince, augmenter,
diminuer, supérieur, inférieur, lent, rapide, élevé,
fréquent, fort, lourd, léger, large, étroit,
vite, lentement, ...
sans compter des termes plus spécialisés comme chaud,
froid, dense, intense, cher, puissant, divers, grave, aigu, raide,
riche, pauvre, contrasté, productif, solide, clair, lumineux,
sombre, ...
et même acide, tendu, rouge, valeur, courbé, intelligent,
douloureux, ...
Beaucoup de ces termes peuvent s'adjoindre les mots plus (ou
moins), plus de, plus que. Les autres contiennent
en eux-mêmes cette notion de comparaison (ex. supérieur)
ou d'évolution (ex. diminuer) de grandeur.
Celui qui les utilise porte un jugement subjectif sur la grandeur
d'une caractéristique d'un objet ou d'un phénomène
plus ou moins matériel. Ce jugement peut être contesté
par une autre personne, sauf s'il existe un moyen accepté
par tous d'apprécier la grandeur en cause. Cette objectivation
des grandeurs est précisément le but de la quantification,
où nous pouvons distinguer deux branches:
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le dénombrement, qui consiste à
compter (évaluer le nombre)
des objets ou phénomènes; |
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la mesure, qui consiste
à évaluer la grandeur d'une caractéristique
d'un objet ou phénomène, souvent par l'intermédiaire
d'instruments. |
Dans certains cas, la mesure s'applique (ou tente de s'appliquer)
même à des objets immatériels: l'intelligence,
la douleur, ...
Compter et mesurer font appel aux nombres.
L'utilisation de ceux-ci peut être étendue et enrichie
par le calcul et les mathématiques,
qui permettent de définir de nouvelles grandeurs telles que
le volume, la vitesse, ..., ou d'apprécier des caractéristiques
telles que le minimum, l'optimum, ...
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